Mexique : les constructeurs automobiles US délocalisent

Mexique : les constructeurs automobiles US délocalisent

Les Américains se détournent de la production locale

Les constructeurs automobiles américains se détournent à grand pas de leur production locale, et tendent à délocaliser leurs sites de production en Amérique Centrale, est plus précisément chez leurs voisins Mexicains. Finalement seul General Motors devrait être le seul des trois grands constructeurs américains à continuer à produire d’ici 2019 des modèles compacts et de taille moyenne aux Etats-Unis.

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Les constructeur Ford et Fiat Chrysler Automobiles devraient, quant à eux, délocaliser la production de ce type de véhicules vers le Mexique. Ils souhaitent  concentrer leurs capacités de production implantées sur le territoire américain pour des véhicules générant de plus fortes marges comme les véhicules dit de « loisir » et « pick-ups ». Les véhicules type Ford Focus, Taurus, Fusion et C-Max, ainsi que la Chrysler 200, la Dodge Dart et la Buick Verano ne devraient plus être assemblées sur le sol américain à partir de 2019.

Plus tôt en décembre 2014, General Motors avait annoncé qu’ils allaient investir cinq milliards de dollars au Mexique jusqu’en 2018 afin de doubler la capacités de production de leur usines de voitures, de moteurs et de transmissions. Ajoutant que cet investissement créerai jusqu’à 5.600 emplois. General Motors dispose en effet de 4 sites au Mexique, dans les États de Coahuila, San Luis Potosi, Guanajuato ete le District fédéral de Mexico.

Le Mexique espère tirer son épingle du jeu

D’ici 2020, le gouvernement mexicain compte atteindre une production automobile de cinq millions d’unité et se placer parmi les cinq principaux producteurs du monde. Si le Mexique est actuellement le 7ème producteur mondial d’automobile, ils espèrent déloger l’Inde, 6ème avec 3,8 millions d’unités produites, et la Corée du Sud, 5ème avec 4,5 millions d’unité produite annuellement Mis à part sa proximité géographique avec les Etats-Unis, le Mexique attire également les investisseurs pour ses salaires bas et l’expérience de ses 700.000 employés du secteur.

Sources : Automotive News, Reuters

Illustration : « Associación Mexicana de la Industria Automotríz » (AMIA)

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